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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 11:41

Tess d'Urberville

 

Jeune paysanne innocente placée dans une famille, Tess est séduite puis abandonnée par Alec d'Urberville, un de ses jeunes maîtres. L'enfant qu'elle met au monde meurt en naissant.
Dans la puritaine société anglaise de la fin du XIXe siècle, c'est là une faute irrémissible, que la jeune fille aura le tort de ne pas vouloir dissimuler. Dès lors, son destin est une descente aux enfers de la honte et de la déchéance.

 

Tess Durbeyfield est une jeune fille qui mène la vie qu'elle doit mener jusqu'au jour où sont père découvre qu'ils sont descendant des d'Urberville. A ce moment-là, Tess se retrouve donnée à ceux de cette famille qui ont plus ou moins gardé leur rang. A partir de là, commence la descente aux enfers de Tess qui ne peut être reconnue par la société victiorienne de par son statu de femme, et qui plus est paysanne. Entre un viol provoquant la venue au monde d'un enfant illégitime et l'abandon par son mari, Tess semble ne pouvoir être heureuse dans sa vie. Jusqu'où devra-t-elle aller pour connaître, enfin, quelques jours de bonheur ?

 

Voici un roman que j'ai du lire pour mon cours de littérature comparée.

On se laisse très vite prendre dans cette histoire et on plaint sincèrement l'héroïne qui ne peut jamais être heureuse et qui, dans sa vie, subit jour après jour la mysogynie de la société et les souffrances qui vont avec.

Au fil des pages et des chapitres, on souhaite de plus en plus que Tess éprouve un moment de bonheur même si, l'oeuvre étant une du XIXème siècle, on sait d'avance que tout cela finira mal.

J'ai éprouvé de la colère et j'ai eu des frissons en lisant ce roman. On pleure sur le sort de Tess mais on ne peut ne pas s'étonner de son courage pour tout tenter.

 

Avoir lu ce roman juste après Nana, que j'ai aussi lu pour la littérature comparée, permet de voir de nombreuses similitudes entre les deux histoires. Pourtant, lorsque l'on peut presque se dire que Nana paye pour ses fautes, Tess, elle, paye pour les fautes des autres ce qui la rend encore plus pathétique.

 

Je conseille vivement ce roman, qui donne un exemple de la littérature du XIXème en Angleterre, à tous ceux qui aiment éprouver des sensations fortes au cours d'une lecture.

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