4èmes de couverture et avis personnels de mes meilleurs lectures.
Vous qui entrez ici, laissez toute espérance. Ce livre est une autopsie: celle de nos sociétés saisies par la barbarie.
En 2006, après des mois de coups tordus et d’opérations avortées, une petite bande de banlieue enlève un jeune homme. La rançon exigée ne correspond en rien au milieu plutôt modeste dont ce dernier est issu. Mais le choix de ses agresseurs s’est porté sur lui parce que, en tant que Juif, il est supposé riche. Séquestré vingtquatre jours, soumis à des brutalités, il est fi nalement assassiné.
Les auteurs de ce forfait sont chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens, délinquants. Certains ont des enfants, d’autres sont encore mineurs. Mais la bande est soudée par cette obsession morbide: «Tout, tout de suite.»
Morgan Sportès a reconstitué pièce par pièce leur acte de démence. Sans s’autoriser le moindre jugement, il s’attache à restituer leurs dialogues confondants d’inconscience, à retracer leur parcours de fast-foods en cybercafés, de la cave glaciale où ils retiennent leur otage aux cabines téléphoniques d’où ils vocifèrent leurs menaces, dans une guerre psychologique avec la famille de la victime au désespoir et des policiers que cette affaire, devenue hautement «politique», met sur les dents.
Indigence intellectuelle et morale au milieu de l’indigence architecturale et culturelle: il n’y a pas de mot pour décrire l’effroyable vide que la société a laissé se creuser en son sein, et qui menace de l’aspirer tout entière. Pas de mot. Il fallait un roman.
Voici le récit d'un fait divers qui a fait la une en 2006. Une bande de banlieue parisienne, pour avoit "tout, tout de suite" décide d'enlever un jeune juif. Ceci est une histoire vraie romancée par l'auteur.
Au fil des pages, on découvre l'histoire de chacun de ces jeunes ; qui ils sont, d'où ils viennent, comment ils voient le monde. Et puis on les voit concocter leur plan, on les suit dans cette aventure, on assiste à leurs sentiments face à ce qu'ils font. Tout le récit tourne autour de faits authentiques. Le roman est donc mêlé à une chronique.
En commençant ce livre, j'étais convaincue que j'allais me passionner pour cette histoire, pour les personnage de cette histoire, pour l'analyse faite du fait divers. Je pensais que ce mélange entre réalité et fiction donnerait un piquant au récit et que, finalement, ce serait l'une de mes grandes découvertes 2012.
Malheureusement, ça n'a pas été le cas. Dès le début, je n'ai pas réussit à pénétrer dans l'histoire. Tout me semblait trop mou, trop lent, et ce ne sont pas les vulgarités qui ont données au récit la pêche que j'attendais.
L'histoire est intéressante, les personnes (ou personnages) bien décrits et bien présentés, le récit du fait divers est bien mené. Pourtant, au fil de ma lecture, il y a eu ce je ne sais quoi qui m'a bloquée et qui m'a empêchée de rentrer complètement dedans. Je le regrette car il s'agissait là d'un récit qui me semblait prometteur.
Je conseille tout de même ce récit à tous ceux qui voudraient connaître cet événement décrit ou qui voudrait comprendre comment de petits délinquants peuvent devenir des criminels.