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Un petit blog en toute simplicité pour partager ma passion de la lecture.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 09:01

L’auteur nous invite avec entrain dans un monde où la montagne et la forêt sont le cadre privilégié d’aventures hors du commun. Ses courtes mais symboliques histoires mettent en scène des enfants et des animaux qui toujours se comprennent et se reconnaissent. On comprend vite l’origine du titre de ce livre qui évoque à lui seul les soirées paisibles passées au coin du feu à écouter parler les grands, quand notre esprit d’enfant était encore vif et dominé par l’imaginaire, et que rien ne paraissait impossible.
Un livre sympathique qui véhicule des valeurs universelles et intemporelles par l’intermédiaire de petites histoires qui se finissent toujours bien. L’air pur et montagnard que l’on y respire donne des ailes à l’imagination. À lire aux enfants en priorité, mais ces textes écrits avec justesse et simplicité peuvent également donner de bonnes idées aux jeunes parents, voir aux plus grands… 

 

Un petit garçon qui parle aux animaux, les aventures de deux chats nés une bonne étoile, deux enfants se perdant dans les bois... Ce ne sont là que quelques unes des histoires proposées par l'auteure au sein d'un recueil au coeur des montagnes et parmi les animaux.

 

Je remercie tout d'abord la Société des écrivains grâce à qui j'ai pu découvrir ce recueil de contes que, je peux déjà le dire, je ne manquerai pas de relire à l'occasion.

 

Qui ne se souvient de ces histoires que nous contaient nos grands-mères lorsqu'elles nous gardaient ? Qui ne regrette pas d'être lové dans les bras de sa mamie pour écouter des histoires sorties de sa mémoire ? Qui n'aimerait pas revivre ces soirées où l'on entendait parler de temps anciens comme sorti d'un rêve ?


Et bien avec ce recueil, vous retrouverez tout ça. Vous vous rappelerez les soirées chez Mamie qui le soir racontait des histoires au lieu de mettre la télé, vous rêverez de soirées au coin du feu comme dans les vieilles fermes où l'on se retrouvait au coin du feu.

C'est ainsi dans les bras d'une mamie, retrouvant mon âme d'enfant, que j'ai été emportée dans ce recueil que j'ai lu d'une traite mais que je relirai conte par conte, le soir, avant de m'endormir, comme au temps où ma "mémé" venait s'asseoir au bord de mon lit pour me raconter une histoire.

 

Cela peut paraître idiot, cliché et tout ce que vous voudrez mais avec ces contes j'ai effectué un plongeons en enfance auquel je ne m'attendais pas.
De plus, l'auteure utilise un style oralisé qu'il convient de remarquer. Ce style oralisé mais pas trop nous emporte d'autant plus dans l'enfance et dans les récits du passé.

Les contes par eux-mêmes ne sont pas des contes de fées ou de princesses mais des contes de la vie de tous les jours avec des "héros ordinaires" auxquels on s'attache et s'identifie avec le plus grand plaisir.

 

Par ailleurs, le recueil est agrémenté de très jolies photos qui nous plongent d'autant plus dans l'ambiance des contes mais qui permettent aussi à elles seules de rêver.

 

Ce livre est très court et j'aurais sans doute du mal à en dire beaucoup plus sans me mettre à raconter les différentes histoires proposées mais je pourrais terminer en disant que ce recueil fut un moment de lecture magique duquel j'ai eu du mal à me détacher.

 

Si vous rêvez d'une lecture rapide et prenante mais qui ne manque pas de sensibilité et de suspens, ce livre est fait pour vous !

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 10:38

   

 

A travers les tribulations de ces objets et créatures insolites, vous allez plonger dans les destinées humaines. L'absurde, bien souvent complice de la mort, se profile avec humour et cynisme au sein d'un univers étrange. A mi-chemin entre la fable en prose et le conte, il s'agit d'une invitation au voyage, un voyage bien singulier ... Et c'est tout sauf triste!

 

Un feu rouge qui ne fait plus son travail, une enveloppe qui tombe malade, un homme qui passe ses jours à pêcher des lunes ou encore une discussion entre une fourmis et un projecteur... Ce ne sont là que quelqu'uns des thèmes développés par l'auteur dans un recueil de contes étonnants...

 

Lorsque l'auteur est entré en contact avec moi via Facebook, je n'avais pas vraiment l'intention d'acheter son livre. Et puis, force est de constater qu'il m'a convaincue et, franchement, j'ai plutôt bien fait de me laisser convaincre.

 

Je ne vais pas vous faire un résumé de chaque conte car chaque petite histoire est une véritable surprise. En finissant un conte, on ne peut s'empêcher de s'interroger sur les surprises que l'auteur va nous réserver dans le prochain texte et c'est ce qui fait une grande partie du charme de ce petit livre.

 

Il faut bien reconnaître qu'un feu rouge avec une conscience, un virus qui s'empare d'une enveloppe ou encore une fourmis qui engage des propos très philosophiques sur la condition humaine, c'est original et ça ne manque pas d'un certain charme. Alors quand les propos commencent à devenir amusants et lorsque le tout commence à nous faire poser questions sur mille et un domaine, et bien on se laisse prendre au jeu et des petites histoires et de ces reflexions.

 

En commençant ce recueil, je voulais lire un conte ou deux histoire de me plonger dans l'ambiance et c'est finalement tout le recueil que j'ai dévoré en moins d'une heure.

Les histoires ne manquant pas d'originalité et l'écriture ne manquant pas de finesse, je me suis laissée porter par une plume étonnante et littéraire qui pousse jusqu'à une part philosophique la reflexion du lecteur.

 

Ces contes semblent êtres faits pour toute la famille : les plus jeunes se laisseront emporter dans de petites histoires touchantes et amusantes tendis que les adultes s'engageront plus facilement dans les reflexion proposées par l'auteur.

 

J'avoue que ma chronique sera ici un peu courte. Non pas qu'il n'y aurait rien à dire mais plutôt parce que j'ai le sentiment que chacun de mes mots briserait une petite surprise réservée par l'auteur. Du coup, je préfère m'abstenir et vous dire d'aller découvrir par vous-mêmes ces petits contes très sympathiques.


En bref, si vous avez envie de passer un agréable moment, plongez-vous dans ce recueil très vite lu qui permet de s'évader l'espace de quelques pages des soucis du quotidien.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 07:50

Le Fantôme de Pont-Saint-Rémy

Mai 1832. Le Général Le Bris, ancien général d’empire, est de passage dans la campagne picarde. Au hasard des chemins, il rencontre un vieux compagnon d’épopée, qu’il n’avait pas revu depuis le retour de Waterloo : l’adjudant Boudu. L’adjudant est venu se recueillir sur la tombe de sa sœur, assassinée de façon horrible quinze ans plus tôt. Mais l’assassin demeure hors de portée de la justice humaine...

 

Lorsque le général Le Bris rencontre l'adjudant Boudu, ce sont deux hommes s'étant rencontrés à Waterloo qui se retrouvent. Au fil de la conversation, le second raconte au premier comment sa soeur fut assassinée 15 ans plus tôt. Un meurtre horrible pour lequel l'assassin reste impuni, faute de preuves...

 

C'est sur Amazon que j'ai déniché cette nouvelle. Le résumé m'a tentée et du coup, j'ai effectué ce nouveau téléchargement en me disant que c'était là l'occasion de faire une nouvelle découverte. Ce fut ma foi, une très belle découverte.

 

Le texte est court et ne nous permet pas de réellement faire connaissance avec les personnages. Pas le temps. Mais l'essentiel est là : nous en apprenons un peu sur le passé des deux hommes, sur leur relation militaire. Nous découvrons l'histoire tragique de ce petit village où ils sont... C'est peu mais ça suffit.

Cela suffit pour placer un cadre et placer le lecteur dans une atmosphère à la fois pesante et prenante. Du coup, le lecteur est très vite pris dans l'histoire et moi-même, je me suis très vite laissée prendre au jeu : je voulais savoir.

 

L'histoire par elle-même est morbide et violente mais l'auteur la traite avec classe et savoir faire. Le texte montre aussi, tout en étant fictionnel, que pendant les grands moments de l'Histoire (Waterloo par exemple), de petites histoires ont eu lieu dans les villes et les villages de France. Car si ce texte est une fiction, qui nous dit qu'il n'y eu pas des horreurs restées inconnues dans des lieux inconnus et qui pourtant marquèrent des êtres au plus profond d'eux-même ?

 

J'ai trouvé que l'idée de placer toute l'enquête à travers le récit d'un seul homme et en une fois était une très bonne idée pour la concision du récit et pour son efficacité. C'était risqué, oui, mais ça marche !

Et puis, le livre est une nouvelle dont le final est une petite merveille. Mais chut... Une nouvelle comme je les aime quoi !

 

Je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages mais j'ai cependant bien eu le temps de me délecter du style de l'auteur : clair, parfaitement efficace... Le dialogue est bien construit et l'intrigue précise et engageante. J'en redemande !

Un subtile mélange entre le polar et la nouvelle à chute en somme. Idéal pour une soirée où l'on veut lire mais pas trop longtemps non plus, ce texte permet de passer un très bon moment.

 

Cette nouvelle m'a vraiment permis de passer un très bon moment et je remercie son auteur d'en avoir permis le téléchargement gratuit sur Amazon.

J'espère avoir bientôt l'occasion de découvrir d'autres de ses romans et en attendant, je vous engage vivement à aller découvrir ce texte. Vous devriez passer un bon moment...

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 21:25

 

Manuela Raymond, la trentaine lucide et jolie, est une jeune femme qui travaille pour vivre et qui écrit pour survivre. Elle a tricoté le fil de son spleen tout le long de sept nouvelles ciselées d'humour décalé qui semblent cheminer en parallèle, puis s'éloigner... pour mieux se rejoindre au final. Dans une ironie empreinte d'une tendresse intimiste, émerge un propos métaphysique qui nous concerne, en fait, toutes et tous. Entrez écouter la petite musique intérieure faussement désabusée d'une jeune écrivain, actuelle sans être branchée, mais bien dans son époque.

 

Une femme obèse vivant recluse, un psy face à ses patients, les déboires d'une prostituée... Ce ne sont là que quelques uns des thèmes que Manuela Raymond évoque dans son recueil de sept nouvelles. Des nouvelles à la fois fort différentes les unes des autres et si semblables en ce qu'elles parlent de ce qu'il y a de plus douloureux : les épreuves au sein de la plus grande solitude...

 

Je remercie tout d'abord Janyce Wang et Mon petit éditeur pour m'avoir fait découvrir ce texte absolument magnifique. J'ai mis du temps à le lire mais ce à cause de mon emplois du temps surchargé. Rien à voir avec la qualité du livre car sinon j'aurais avalé l'ouvrage en quelques heures.

 

Vous commencez peut-être à le savoir, j'aime beaucoup les nouvelles et plus particulièrement les nouvelles à chute. Du coup, quand on me propose ce genre de lecture, je ne me le fait pas dire deux fois.

Cette fois encore, ce recueil fut une très belle découverte tant par le fond que par la forme. L'auteur s'approprie avec beaucoup de finesse les différents personnages dont elle nous raconte un morceau de vie. Au fil des pages, j'ai bien souvent été émue ou, pour le moins, été touchée par chacune de ces âmes en proie à la solitude.

 

J'ai avalé les différentes nouvelles avec la larme à l'oeil mais aussi avec le sentiment de m'imicer dans une vie qui n'était pas la mienne avec bien souvent l'envie de plonger dans la nouvelle pour venir en aide à l'âme égarée.

Du coup, je me dis que c'est gagné car j'en déduis que le style de l'auteur permet de nous plonger dans tous ces univers si différents. Un style sobre et puissant à la fois.

 

Et puis, j'ai beaucoup aimé la manière de l'auteure de sortir des sentiers battus en choisissant des personnages soit atypiques soit absolument banals mais sous un angle tout à fait nouveau comme les personnages de la légende arthurienne.

Manuela Raymond a su s'approprier ses personnages et Les Personnages pour nous offrir des nouvelles fortes en émotions que je relirai sans hésitation à l'occasion.

 

J'espère vraiment pouvoir un jour lire d'autres texte de cette auteure qui mériterait grandement d'avoir une reconnaissance plus importante. Si vous aimez les belles histoires émouvantes et bien écrites, n'hésitez pas à vous plonger dans ce Petit traité évoquant de Grandes solitudes, sur un ton magnifique et juste.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 08:39

Sur le fil

 

"Sur l'Île Nafarino, au sud du Chili à Puerto Williams, port où font souvent escale les marins avant d'affronter le passage du Cap Horn, repose sur le flanc Astraeos, un beau voilier de douze mètres démâté et portant encore les blessures d'une fortune de mer..." Qu'allait faire ce voilier au « cap des tempêtes », au large de toute vie? Une histoire prenante et originale comme celle de la grand-mère surprise par la grande marée, d'un homme en quête incessante d'une nouvelle vie, d'un père au tribunal des parents, d'un dépressif perfusant de son sang un delphinium symbole de son amour perdu, ou encore celle d'un condamné dans le couloir de la mort depuis 1137 jours et qui restera, à sa manière, maître de son destin. Ces nouvelles, sombres, souriantes ou parfois délirantes sont autant de variations subtiles sur la fragilité de nos vies qui, de la banalité du quotidien, peuvent en un instant basculer dans l'extraordinaire. Dans un style dense et ciselé, l'auteur fait de chaque histoire une intense émotion et de chaque chute une réelle surprise. En intercalant quelques "paroles" personnelles pleines de sensibilité, il place des respirations qui renforcent l'originalité de ce recueil inclassable et qu'on referme avec regret.

 

Une vieille femme resistant à l'océan pour ne pas mourir, un tribunal pour parents, une poétique description de la pâtisserie... Ce ne sont là que quelques sujets parmis les 24 nouvelles de ce recueil. De courts récits et des poèmes qui montrent la vie, les épreuves mais aussi les joies simples et les petits moments de bonheur. De courts récits qui ne se terminent pas sans une fin qui ne peut laisser indifférent...

 

Je remercie tout d'abord Janyce Wang et Mon petit éditeur pour m'avoir envoyé cette petite pépite que je n'aurais sans doute jamais découvert autrement.

Lorsque j'ai reçu le recueil, j'ai déjà été emballée de voir que j'aurais à faire à des nouvelles. C'est un genre que j'apprécie particulièrement et je dois dire que celles-ci ont bien obéis à la règle.

 

Au début du recueil, nous faisons la connaissance d'Irène qui va avoir un accident. C'est de là que partent les autres nouvelles et j'ai trouvé que ce début était une bonne idée pour embrayer ensuite sur des récits qui montrent la vie, tout simplement. La vie et sa fragilité, la vie et ses épreuves, la vie et ses bonheurs.

Sur le fil c'est la découverte du fil de la vie : une aventure unique mais où à chaque pas, la chute peut être mortelle. La vie est un fil dangereux qu'il faut traverser envers et contre tout car si l'on reste sur le même bord, quel intérêt ?

 

Il m'est impossible de vous parler de chaque nouvelle. Non seulement parce que ce serait trop long mais aussi parce que chaque nouvelle est une petite surprise et à chaque début, on plonge dans un nouvel univers qui me semble agréable de découvrir par soi-même.

D'autre part, chaque nouvelle est très courte et vous en parler serait comme les dévoiler. Ce serait dommage.

 

Parlons de l'écriture. Le style de l'auteur est très poétique et très agréable. Pierre Bussière sait nous entrainer dans son univers, dans ses univers. Au fil des mots, on voit les choses, on les sent. On voit entend ce qu'il y a à entendre et on vit l'ensemble comme on vivrait un petit moment de vie. On découvre des lieux comme on part en vacances. Et tout ça en restant derrière un livre. Ce n'est pas beau et économique ça ?

 

Trève de plaisanteries, j'ai réellement adoré ce recueil. Je me suis délectée de chacune des nouvelles. J'ai souri, j'ai frémi et j'ai parfois laisser échapper une petite larme.

Chacune des nouvelles de ce recueil a été pour moi un vrai plaisir et si vous souhaitez passer un très bon moment avec un auteur qui mériterait d'être un peu plus connu, n'hésitez pas à découvrir ces nouvelles.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 08:47

 

Yoko est un vulgaire anonyme qui rêve de grandeur. Se confrontant aux épreuves, il décide de devenir "Yoko Roi" et de devenir un modèle pour tous...

 

Je remercie Eric Lequien-Esposti qui m'a envoyée sa courte nouvelle. Je ne refuse jamais une découverte et là, le titre et la couverture n'ont fait que renforcer mon envie de découverte. J'ai bien fait.

 

Comme toujours, il va m'être très difficile de vous parler de ce court texte (8 pages avec les remerciements, la bilbiographie et la couverture comprises) mais je vais tout de même essayer.

 

La nouvelle nous raconte donc l'histoire de Yoko et sur les quelques pages de la nouvelle, on apprend à connaître ce petit personnage qui semble si sûr de lui. Plein de courage et de volonté, on sent chez Yoko une force étonnante pour se démarquer de la généralité.

Du coup, on se prend très vite d'affection pour ce personnage dont on ne sait finalement pas grand-chose.

 

L'auteur choisi avec ce texte le genre de la nouvelle à chute et cela ne pouvait que me plaire, moi qui adore être surprise en fin de lecture. Et cette fois encore, je me suis faite avoir en beauté.

Le plus étonnant est que, lorsqu'on relit la nouvelle en connaissant la fin, c'est une toute autre lecture qui s'offre à nous et pour ça, je dis bravo.

 

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. Ni trop simple ni trop complexe, l'écriture nous invite simplement dans une courte histoire fort agréable. Que demander de plus ?

 

Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise mais je peux tout de même dire que je n'hésiterai pas à découvrir d'autres textes de l'auteur si l'occasion se présente à moi.

Encore une fois, un auteur trop peu connu qui mérite que l'on s'intéresse davantage à ses écrits.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 10:19

Pas d'image existante pour cette courte nouvelle.

 

Luc est dessinateur et, installé dans sa petite chambre, il donne vie à ses dessins. Il est plongé dans son univers jusqu'à ce qu'une jeune femme arrive et vienne tout bouleverser...

 

Je tiens tout d'abord à remercier Lionel Bénard qui m'a gentiement permis de lire sa nouvelle pour me faire connaître son univers d'écriture.

J'ai beaucoup aimé cette courte nouvelle et c'est donc maintenant avec plaisir que je vais essayer de vous en dire quelques mots.

 

Il est toujours très difficile de parler d'un texte aussi court (à peine 7 pages) sans en dévoiler la motié mais je vais tout de même essayer.

 

L'ambiance, tout d'abord, est assez oppressante. Dans le genre du huis-clos, l'auteur nous enferme dans une chambre dans laquelle on voit évoluer les personnages mais où, finalement, un seul attire notre attention : le dessinateur.

Ce personnage en lui-même est d'ailleurs assez intrigant : on ne sait rien, et on ne saura jamais rien, de lui. Son passé et son avenir nous sont inconnus. Nous savons juste qu'il crée sur le papier des être fantastiques.

Aucun indice non plus sur l'ambiance de la nouvelle mis à part que le dessinateur à une relation compliquée avec la jeune femme qui va apparaître.

 

Bref, on ne sait pas grand-chose et malgré tout, le texte passe très bien et parvient à nous embarquer dans un univers étrange ou le normal cotoie le fantastique.

Au cours du texte, deux points de vue différents : un point de vue omniscient qui nous permet d'en savoir un peu plus malgré tout sur l'univers dans lequel on est plongé et un point de vue interne par lequel le fantastique prend toute son ampleur.

 

En quelques pages, l'auteur parvient à nous fasciner et ce que j'aurais à repprocher à ce texte, c'est qu'il est (beaucoup) trop court : à peine le temps de découvrir que c'est déjà fini. Snif !

D'autre part, cela n'engage que moi bien sûr, je ne suis pas certaine d'avoir finalement tout compris à la nouvelle. J'ai à peu près compris l'histoire mais les changements de points de vue et certains passages m'ont fait douter sur ce qu'il y avait à comprendre. Car l'auteur ne nous mâche pas le travail pour ce qui est de la signification de l'ensemble.

 

Je suis malgré tout ravie d'avoir découvert ce petit texte et je me plongerai sans hésiter dans le roman de l'auteur intitulé Le dernier jardin.

En attendant, si vous en avez l'occasion, je vous conseille vivement la découverte de ce petit texte.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 09:11

Nuit blanche

Dans les montagnes du nord-ouest américain, une violente tempête de neige s’annonce. Un tourment de plus pour Martha, qui tient à franchir le col de Werner cette nuit même. Alors qu'elle affronte une route dangereuse et verglacée, une autre tempête se déchaîne dans sa tête : celle du souvenir des dernières vacances en famille. L’irruption dans cette nuit blanche d’un étrange auto-stoppeur va tout bouleverser. Auto-stoppeur, auto-stupeur... Ce thriller au dénouement inattendu ne vous laissera pas de glace !

 

Dans le nord américain une femme roule au volant de sa voiture. La route est dangereuse, la neige menace. Martha roule, avec pour seule compagnie une station de radio minable, et son chemin va croiser celui d'un homme plutôt inquiétant. La nuit risque d'être très longue...

 

Je remercie tout d'abord l'auteur qui m'a envoyée sa nouvelle grâce à laquelle j'ai passé un très bon moment.

 

Tout d'abord, je tiens à dire que je suis tombée sous le charme de la couverture qui, déjà, plonge le lecteur dans l'ambiance de la nouvelle : une ambiance nocturne et angoissante. Un huis-clos comme je les aime.

Car dès les premières lignes, le lecteur se retrouve plongé dans une nuit épaisse et menaçante sur une route du nord américain, sur une route déserte et plus qu'inquiétante...

 

Ca y est ? Vous êtes dans l'ambiance ? Je continue.

Nous nous retrouvons plongés dans l'histoire de Martha, une femme dont nous ignorons à peu près tout et que, pourtant, nous apprenons à connaitre au fil de la nouvelle. Nous apprenons à savoir qui elle est et quelle est sa famille...

 

Etant donné que la nouvelle fait une vingtaine de pages, il m'est difficile de vous en dire plus mais le fait est qu'il s'agit d'un très bon thriller intensif et très bien écrit.

La nouvelle est courte mais elle serait longue que cela ne changerait rien : impossible de lâcher la nouvelle avant de connaitre le fin mot de cette inquiétante nuit.

Et justement, comme toute bonne nouvelle, celle-ci s'achève par une chute. Personnellement, je me suis bien faite avoir !

 

Pour un tout petit prix vous passerez un très bon moment alors, fans de thrillers, n'hésitez pas une seconde !

Rendez-vous ici

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 08:44

Pas de couverture ici pour la bonne raison qu'il s'agit d'une nouvelle mais voici la jolie petite photo d'un lac qui rappelle à merveille la nouvelle.

 

 

Un homme raconte : un enfant a été retrouvé. Il ne parle plus, personne ne sait qui il est, les journaux s'arrachent la moindre information, l'affaire est démesurée. Et puis l'homme rencontre le mystérieux enfant qui semble vouloir dire quelque chose. Reste à savoir quoi...

 

Suite à une rencontre virtuelle avec l'auteure, j'ai souhaité découvrir ses livres. J'ai alors eu la chance de trouver sa nouvelle "L'enfant du lac" sur le net. Comme c'est une nouvelle que j'ai beaucoup appréciée, je vous en dis quelques mots.

 

Tout commence par une grosse interrogation : qui est cet enfant que les médias s'arrachent et qui devient l'objet de toutes les convoitises ? Un enfant mystérieux qui ne parle pas. Pourtant, un homme va essayer de rentrer en contact avec lui et va découvrir son secret en entrant dans son monde.

 

J'avoue qu'il est difficile de parler de 4 pages sans dévoiler les secrets de la nouvelle. Tout ce que je peux vous dire, c'est que Annette Luciani nous entraine dans son monde et le lecteur va de surprise en surprise jusqu'à la grosse surprise finale.

 

La nouvelle raconte une histoire réaliste pourtant, l'écriture de l'auteur et la façon dont elle raconte cette histoire qui pourrait être vraie, sont magiques.

Certes, la nouvelle ne fait que quelques pages mais s'il s'était agi d'un roman de 500 pages, ça aurait été la même chose : impossible de lâcher le texte avant la fin.

 

Dans un tout autre registre, du moins j'imagine, Annette Luciani m'a proposé de lire son roman Jour de chance pour les salauds. Je vous en parlerai très bientôt car j'ai hâte de le lire.

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 09:49

Pas de couverture de livre pour cette petite nouvelle mais si vous souhaitez en prendre connaissance, c'est par ici

 

Muguette est une vieille femme vivant seule pendant la canicule de 2003. Elle aime ses enfants à la folie et est prête à tous les sacrifices pour eux même si eux-mêmes ne lui rendent qu'une abjecte indifférence. Alors Muguette reste seule, malgré les dangers de la chaleur...

 

J'ai pris connaissance de cette nouvelle via l'article Facebook de l'auteur.

Il s'agit d'une nouvelle d'un peu plus d'une page donc il va m'être difficile de ne pas trop en dire mais je ne pouvais découvrir ce texte sans lui consacrer un petit billet.

 

Je n'ai pas eu le temps de me laisser transporter véritablement dans l'histoire de Muguette, et pour cause, mais cependant, j'ai eu le temps de laisser échapper une petite larme, et même plusieurs, dès la première ligne.

 

Ce texte est une belle dénonciation de l'indifférence d'enfants envers leurs parents lorsque ceux-ci deviennent trop âgés. Ces enfants qui se souviennent qu'ils ont une mère au moment d'aller chercher de l'argent mais qui s'en moquent pas mal quand il s'agit de partir en vacances.

 

Je ne peux guère en dire plus. Tout ce que je dirai, c'est qu'en deux pages, même moins, l'auteur a l'art de nous faire réfléchir sur des situation malheureusement trop fréquentes.

On ne ressort pas de ce texte indemne et désormais, je crois que je verrai la canicule avec un oeil différent.

 

N'hésitez pas à aller découvrir cette nouvelle très vite lue et si forte à la fois.


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