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Un petit blog en toute simplicité pour partager ma passion de la lecture.

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 09:22

 

 

Lorsque James Nicholson apprend l'existence d'une grand-mère qui vit en France, au Chambon-sur-Lignon, il est trop tard. Comme seul testament, Louise laisse à son petit-fils venu des Etats-Unis un cahier rouge, journal intime de sa jeunesse. Au fil des pages lues par Nina, serveuse dans le petit hôtel où il séjourne, l'Américain découvre que le village protégea des milliers de réfugiés sous l'Occupation. Pourtant, même les plus belles histoires recèlent leur part d'ombre et de mystère. De la liaison de Louise avec Franz jusqu'au terrible secret des enfants cachés, James plonge dans un passé familial mi la barbarie bouscule l'innocence et l'amour. Nul ne peut tout â fait se soustraire â son destin, mais il appartiendra à Nina, la lectrice, de décider si toute vérité est, ou non, bonne â dire. Réminiscences du Liseur, désirs clandestins, sensualité de la lecture, La Fie contrariée de Louise est un suspense bouleversant.

 

James Nicholson est amériacain. Sur son lit de mort, son père lui confie une adresse, en France. Mais lorsque James arrive dans le village de son histoire, sa "grand-mère de France" vient de mourir. Seul héritage, un petit cahier rouge qui contient une vie, une histoire.

 

Corinne Royer je la connaissais déjà pour son roman M comme Mohican que j'avais adoré. Du coup, quand j'ai vu qu'elle sortait son nouveau roman, je n'ai pas hésité une seconde.

Dès le début, nous sommes prit dans l'histoire de cet américain qui ne sait pas trop où il met les pieds, nous sommes pris dans l'histoire de Louise. Oui, mais pas que. Dans ce roman, ce n'est pas seulement les pages d'un vieux cahier rédigé pendant la Seconde Guerre que l'on découvre. Nous découvrons aussi la vie de tout un village. Les histoires de familles, les histoires d'amour, l'histoire du village, tout simplement.

 

En parallèle, nous découvrons Pierre, Nina, Antoine, Gerlou, Alice et les autres. Puis nous plongeons dans l'histoire de Louise, tombée amoureuse d'un allemand pendant la guerre.

Nous découvrons sa vie, ses peurs, ses angoisses.

 

Avec ce roman j'ai été en colère, j'ai pleuré mais j'ai aussi parfois sourit et été émue par toutes ces histoires qui nous rappellent que nous sommes humains, juste humains.

 

C'est dans un style tout à fait remarquable que Corinne Royer nous offre cette incroyable histoire. Un style auquel il faut s'adapter. Ici, le roman est maître du lecteur. Au début, j'ai eu du mal, je l'avoue. Mais une fois que j'ai su suivre le texte tel qu'il est, j'ai été littéralement emportée dans le récit.

 

Un roman de Corinne Royer n'est pas un roman que l'on dévore. Au contraire. C'est un roman que l'on savoure avec passion, page après page, tel un caramel que l'on laisse doucement fondre sous notre langue.

Ce qu'il y aurait de négatif dans le roman ? Peut-être les nombreuses allusions littéraires. Moi, j'ai adoré, mais il s'agit d'allusions qui peuvent parfois laisser en retrait des lecteurs non littéraires. Entre Kafka et les Goncourt, entre Camus et Hobbes, le lecteur non avertit peut parfois se perdre.

 

Mais cela n'enlève rien à la qualité du roman qui est un petit bijou.

Ce roman-ci, il faut vraiment le lire. Ne serait-ce que pour découvrir le style de cette auteure qui sort de l'ordinaire dans notre actualité littéraire.

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