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  • : Le blog de pampoune
  • : 4èmes de couverture et avis personnels de mes meilleurs lectures.
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Passion

Un petit blog en toute simplicité pour partager ma passion de la lecture.

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 08:47


Artiste bohème au tempérament de feu, Nikki fait irruption dans la vie sage et bien rangée de Sebastian. Tout les oppose, mais ils s’aiment passionnément. Bientôt, ils se marient et donnent naissance à des jumeaux : Camille et Jeremy. Pourtant, le mariage tourne court : reproches, tromperies, mépris ; la haine remplace peu à peu l’amour. Au terme d’un divorce orageux, chacun obtient la garde d’un des enfants : Sebastian éduque sa fille avec une grande rigueur alors que Nikki pardonne facilement à son fils ses écarts de conduite. Les années passent. Chacun a refait sa vie, très loin de l’autre. Jusqu’au jour où Jeremy disparaît mystérieusement. Fugue ? Kidnapping ? Pour sauver ce qu’elle a de plus cher, Nikki n’a d’autre choix que de se tourner vers son ex-mari qu’elle n’a pas revu depuis sept ans. Contraints d’unir leurs forces, Nikki et Sebastian s’engagent alors dans une course-poursuite, retrouvant une intimité qu’ils croyaient perdue à jamais.

 

Nikki et Sébastian sont divorcés. Lui s'occupe de leur fille Camille, elle s'occupe de leur fils Jeremy. L'entente n'est pas au beau fixe mais chacun mêne sa petite vie sans histoires. Jusqu'au jour où Nikki appelle Sebastian : leur fils a disparu. Pour les anciens amants commence alors une course contre la montre à la recherche de Jeremy durant laquelle ils réapprendront à se connaître.

 

C'est dans le cadre de la Lecture commune de Livraddict que j'ai décidé de sortir ce livre de ma pal. Cela faisait longtemps qu'il me tentait et j'ai ainsi pu me décider à le lire.

 

Au début du roman, on fait la connaissance de personnages aux caractères bien trempés. Très vite, le ton est donné : la mésentente entre Sebastian et Nikki ; leurs manières respectives trop stricte ou trop laxiste d'éduquer leurs enfants ; la rébellion de deux jeunes gens de 15 ans. Rien qu'avec ça, on pourrait déjà avec un bon roman. Mais l'auteur met un peu plus de piquant avec la disparition de Jeremy, le fils.

 

Très vite l'action démarre et le lecteur est alors entrainé dans des péripéties dignes des meilleurs romans d'action et dans des situations dignes des meilleurs polars.

Un départ précipité en avion, des meurtres, une fuite, un jeu de cache-cache avec la police sans oublier l'histoire d'un couple, histoire à la fois belle et triste. Bref, tout y est pour que ce roman soit un très bon roman.

 

Et puis, l'auteur nous emmène à Paris. Il nous fait connaitre Paris. On découvre alors la ville à travers le regard américain mais on le redécouvre aussi avec notre propre regard. On retrouve ce qui fait que Paris est la plus belle ville du monde mais on retrouve aussi ce qui fait qu'elle peut être dangereuse et pas si féérique.

 

Mais surtout, l'auteur sait y faire. Il sait emprisonner son lecteur dans son roman. Il sait empêcher le malheureux lecteur de refermer le roman avant la toute fin du récit. Il sait nous prendre dans l'action, dans les sentiments, dans les peurs et dans toutes les péripéties.

Pourquoi ? Parce que l'auteur sait écrire. Oh, le style n'est pas extraordinaire, non, mais il n'empêche que ça marche et c'est tout ce qu'on peut demander.

 

J'avoue avoir été déjà déçue par l'auteur qui, pendant un temps, me semblait trop prévisible ce qui gâchait un peu ma lecture. Ici, même si j'avais deviné pas mal de choses sur la fin du roman, l'auteur a réussi à me surprendre. En cela, ce roman restera un très bon souvenir livresque.

 

Je dirais donc que ce roman promet un très bon moment de lecture et qu'il faut avoir du temps pour le lire car une fois commencé, impossible de le finir. Si vous n'avez pas encore lu ce livre de Guillaume Musso, n'hésitez pas un seul instant. Vous ne devriez pas le regretter.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 08:02

Blandine, septuagénaire alerte, se fait arracher son sac à main en sortant de la pâtisserie. Pour beaucoup de dames de son âge, ce serait une catastrophe… pas pour Blandine. Une délicieuse intrigue portée par une vieille dame qui cache bien son jeu, et qui ne s’en laisse conter ni par la société, ni par ceux qui pensent pouvoir abuser d’elle en toute impunité.

 

Blandine est une femme de 70 ans comme toutes les femmes de son âge. Ou presque. Lorsqu'elle se fait arracher son sac-à-main, la dame ne se démonte pas et commence alors une aventure étonnante qui révélera qu'il faut bel et bien se méfier des vieilles femmes qui ne sont pas si innocentes qu'il y parait...

 

J'ai pu télécharger gratuitement ce texte sur Numériklivre. Le résumé était bien tentant et découvrir un auteur que ne connaissais pas a fini de me convaincre. J'ai bien fait.

Au début, j'ai voulu lire une ou deux pages pour voir ce que ça donnait et finalement, j'ai avalé le texte jusqu'au bout en regrettant qu'il ne soit pas plus long.

 

Je dis le texte car je serais bien incapable de dire à quel genre appartient cette petite histoire. L'auteur joue avec les codes du thriller et y parvient très bien mais pour ce qui est de la forme... Grande question !

Le texte est court et la fin peut nous faire penser à une nouvelle à chute mais la façon dont l'auteur nous offre cette histoire fait plutôt penser au théâtre. Finalement, il s'agit d'un genre novateur qui n'est pas sans rappeler les scénari de cinéma. Comme l'indique la description de ce qu'on va lire lors de la 1ère page du livre.

 

Et pour ce qui est du fond alors ? Il s'agit là d'une histoire à trois personnages mais ce sont surtout Blandine et Mathieu qui nous intéressent dans la grande majorité du texte. Blandine, vieille dame atypique qui s'est vue voler son sac. Mathieu, jeune homme venu pour cambrioler Blandine mais qui regrettera peut-être sa venue...

 

Le texte ne dure que quelques pages mais cela suffit pour nous faire découvrir des personnages hauts en couleurs et un style tout à fait original qui devrait convenir tant aux amateurs de littérature qu'aux amateurs de cinéma.

Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge dans un huis-clos étouffant duquel il est difficile de se tirer à la fin de la lecture. J'ai été complètement submergée dans l'histoire et la fin est, sinon surprenante (je l'avais un peu vu venir), au moins très bien amenée. 

 

Je n'hésiterai pas à lire d'autres épisodes de "Fais ton cinéma" et en attendant, je vous conseille vivement de vous jeter sur le site Numériklivre pour télécharger gratuitement cette petite merveille.

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 09:35

1773 : MESMER INVENTE L HYPNOSE
1886 : FREUD INVENTE LA PSYCHANALYSE
2012 : DRAKEN INVENTE LE SÉRUM
Une injection.
Sept minutes pour accéder au subconscient d Emily Scott.
Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques.
Quelques jours pour empêcher le pire.
Mais quand les morts suspectes se multiplient, le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ?

 

La jeune inconnue surnommée Emilie par les enquêteurs vient de vivre sa première séance d'hypnose chez le docteur Draken. Ce qu'elle voit est pour le moins étrange et chacun cherche à comprendre. Pendant ce temps, une vraie amitié se noue entre Lola et la jeune femme tendis que l'enquête continue tant bien que mal.

 

Cela faisait longtemps que j'avais le tome 2 de la série dans ma pal et c'est encore la lecture commune de Livraddict qui m'a forcée à le sortir.

 

J'avoue qu'au début je ne me souvenais plus trop de l'épisode 1 et je remercie donc les auteurs qui ont eu l'idée de rappeler en début de tome 2 de parler de l'épisode précédant. Une bonne idée pour se remettre les événements en tête.

 

Une fois l'histoire revenue dans ma mémoire, je me suis très facilement replongée dans les péripéties de cette enquête qui sort des sentiers battus en ce qu'elle se présente de façon tout à fait originale.

Je me suis très rapidement de nouveau prise d'affection pour Emilie, pour Lola et pour les autres tout en me posant des dizaines de questions.

 

Car, si l'épisode 1 pose pas mal de questions, l'épisode 2 en pose plus encore tout en donnant de premiers éléments de réponses. C'est en cela d'ailleurs que ce tome 2 est très perturbant car le lecteur a le sentiment de toucher du doigt la solution mais les auteurs apportent des éléments de réponses en provoquant d'autres questions.

 

En effet, l'hypnose semble apporter quelques réponses à Emilie mais ces réponses se présentent de telle façon que cela ressemble plus à des énigmes

D'autre part, on en apprend un peu plus sur le Dr Draken qu'on ne voit finalement que très peu dans l'épisode 1. Mais là encore, le lecteur est mitigé entre pitié et effroi à son égard.

 

On se pose des questions sur le Dr Draken, on se pose des questions sur Emilie. Et puis, on s'interroge sur l'histoire familiale de Lola et plus particulièrement sur son frère atteint d'un cancer.

On s'interroge sur les visions d'Emilie lorsqu'elle est sous hypnose et, enfin, on se pose des dizaines de questions à la fin de l'épisode qui, loin d'assouvir notre soif de réponses, nous donne envie de nous plonger immédiatement dans l'épisode 3.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 08:30

Berlin. Tamara, Frauke, Kris et Wolf se sont connus au lycée. Dix ans plus tard, après une succession de petits boulots, de drames personnels, de défaites diverses et de blessures secrètes, c’est sans trop d’illusions qu’ils abordent la trentaine. Tout va néanmoins changer très vite à partir du jour où ils ont l’idée de créer ensemble une agence nommée Sorry, dont l’objet est de s’excuser à la place des autres. Très vite le succès est au rendez-vous et ils aident des hommes d’affaires qui s’estiment s’être mal comportés envers un salarié, un associé ou une entreprise à alléger leurs remords en allant à leur place chercher le pardon auprès de leur victime. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où sous un prétexte fallacieux un mystérieux interlocuteur les envoie dans un appartement berlinois, où les attend une femme torturée à mort. L’assassin a besoin de Sorry afin de soulager sa conscience et d’obtenir l’absolution pour les horribles souffrances qu’il inflige. C’est le début d’une longue descente aux enfers pour les quatre amis. Pris dans un piège infernal et mortel, ils n’auront d’autre solution que de découvrir au plus vite l’identité et les mobiles de ce mystérieux tueur qui les manipule et semble parfaitement les connaître. Avec ce thriller littéraire à la construction exceptionnelle et au style remarquable, Zoran Drvenkar nous offre une intrigue complexe et captivante, aux rebondissements multiples, qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

 

Tamara, Frauke, Kris, Wolf. Quatre amis de lycée au passé plus ou moins douloureux. Un jour, la petite bande décide de créer une étrange société : "Sorry". Le but ? Etre embauché par des entreprises pour présenter des excuses lorsque ces mêmes sociétés ne savent pas comment s'y prende. L'affaire marche et les amis sont fiers de leur affaire jusqu'au jour où un mystérieux individu les envoie sur les lieux d'un crime où ils decouvrent une jeune femme assassinée. C'est alors le début d'une longue descente aux enfers pour les quatre amis...

 

J'avais découvers ce livre sur le blog de Totaly brune et depuis, j'avais très envie de le lire. J'ai donc emprunté ce livre à la bibliothèque et l'ai lu. J'avoue que je suis finalement assez déçue par l'ensemble.

 

Le roman démarre très très bien. Un groupe d'amis aux passés compliqués, une brillante idée se transformant en cauchemar, des rebondissements comme dans tout bon polar. Le style est assez intéressant bien que très surprenant et l'auteur parvient à nous entrainer dans un univers étrange et angoissant dont il est difficile de sortir.

Bref, un polar assez original qui a ses bons côtés.

 

Pourtant, je n'ai pas réussi à réellement accrocher à l'ensemble et, je l'avoue, je n'ai pas toujours tout compris. La multitude des points de vue m'a parue de trop et l'histoire finalement assez compliquée. les ellipses, par ailleurs, nous perdent un peu plus encore dans une histoire d'où finalement le lecteur se sent presque exclu.

Je n'ai pas réussi à m'attacher réellement aux personnages et, honnêtement, je n'ai pas vraiment compris la fin.

 

L'histoire est malgré tout intéressante et je pense que le roman devrait plaire à pas mal d'amatteurs de polars. Je ne saurais dire pourquoi je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour moi pour découvrir ce roman.


Je n'hésiterai pas à lire un autre roman de l'auteur si l'occasion se présente mais pour le moment, j'en ressors avec un petit goût de déception. Dommage car je crois au potentiel de la diversité des points de vue et à l'idée de départ.

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 09:20

Richard Granjon, écrivain à la dérive, voit dans son prochain roman l’ultime chance de relancer sa carrière. Isolé dans une maison de campagne, il veut que son texte soit noir, angoissant, sanglant, aux antipodes de ses précédents livres, plutôt édulcorés. Mais la tranquillité de sa retraite va être soudainement ébranlée. Via d’obscurs réseaux du web, il est manipulé et poussé à bout par un mystérieux tueur dénué de toute humanité. Sa période d’écriture se transforme petit à petit en véritable cauchemar. De leur côté, les lieutenants Depierre et Amarante de la Criminelle de Lyon, traquent depuis longtemps un homme qui sème sur sa route des cadavres de jeunes femmes, horriblement mutilés. L’enlèvement de Camille, leur coéquipière, les précipitent en enfer. A la frontière du virtuel, commence alors leur enquête la plus terrifiante…

 

Richard est écrivain et il décide de se lancer dans l'écriture d'un roman policier histoire de redresser sa carrière. Mais à peine s'installe-t-il dans une maison isolée qu'un véritable enfer va commencer pour lui... De son côté, la brigade criminelle de Lyon pourchasse un criminel auteur d 'une vague de crimes monstrueux... 

 

Je connaissais déjà Gilles Caillot pour son excellant roman L'apparence de la chair et, aux Quais du Polar, j'ai décidé de me lancer dans le dernier roman de l'auteur. Une nouvelle fois, je ne suis pas prête d'oublier cette lecture.

 

A peine avais-je commencé ce roman que j'étais dedans à 100% et qu'il ne fallait plus m'adresser la parole. Me faire sortir de là était aux risques et péril de la personne concernée... Bon, j'exagère un peu car j'ai bien posé le livre de temps en temps mais pour vous dire que ce thriller est addictif !

 

J'avoue avoir un peu de mal à vous parler de l'histoire et même des personnages car j'ai le sentiment que tout ce que je dirais pourrais dévoiler une surprise du roman.

Je peux en tout cas vous dire que les personnages sont traités avec beaucoup de force et on y croit. J'ai éprouvé beaucoup d'affection pour chacun d'eux. J'ai frémis, j'ai tremblé, j'ai pleuré quelques fois.

 

Ce roman est composé de chapitres très courts ce qui aide à ce que ce soit addictif. On lit un chapitre, puis un autre et encore un autre en se disant à chaque fois que ce ne sera pas long et à l'arrivée, on avance dans l'histoire sans réellement s'en rendre compte jusqu'au final qui est tout simplement incroyable en ce qu'il montre au lecteur qu'il s'est fait balader tout du long et en ce qu'il est, tout simplement, l'apogée du roman.

 

Au cours de ma lecture, j'ai eu le sentiment d'être moi aussi perdue au fond des bois, j'ai réfléchi aux énigmes posées, j'ai réellement cherché à découvrir le coupable. Je dirais donc que cette lecture prenante invite également le lecteur à participer presque activement dans la résolution de l'affaire.

Certains passages ne manquent pas d'être violents mais l'auteur fait passer ces moments avec beaucoup de talent et ça marche.

 

Gilles Caillot est un auteur que je conseille à tous les amateurs de polars et de thrillers. Quant à ce roman-ci, je le conseille pour sa force incroyable par un style immence, pour ses personnages époustouflants, pour son final en apothéose.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 09:13

 

À Pandore, il se passe de drôles de choses... Chaque fois que Nake, une jeune fille un peu barrée, craque une allumette, elle a des visions affreuses de petites filles assassinées déguisées en Blanche Neige ou en Chaperon rouge. Mais là où ça se corse, c'est quand elle découvre le lendemain dans les journaux que ces crimes ont bien eu lieu... L'inspecteur Cooper, qui a de curieuses manies, et son collègue Michou, flic le jour travelo la nuit, vont mener l'enquête. Tout irait bien si l'infernale mémé Cornemuse ne venait pas flanquer la pagaille. Fan d'Annie Cordy et amoureuse de Jean-Claude Van Damme, avec qui elle «cause» depuis ses vacances avec un sériai killer, l'horrible punaise sans scrupules revient, pire que jamais. Ça va barder !

 

A Pandore, petite ville du bord de mer, la vie est mouvementée : une jeune fille a des visions, des meurtres surgissent, un tueur est dans la nature, des flics enquêtent comme ils peuvent, des gens se font justice eux-mêmes, une mémé au caractère bien trempé vient s'en mêler et fiche une belle pagaille.   

 

J'avais repéré ce livre depuis un moment et la présence de l'auteure aux Quais du Polar m'a convaincue d'acheter le livre. La lecture commune de Livraddict m'a permis de le sortir de ma pal. 

 

Au début du roman, il faut bien avouer que le lecteur est plongé dans un beau bordel : des personnages qui n'ont pas l'air d'avoir de liens les uns avec les autres, des histoires apparemment indépendantes, des chapitres décousus et j'en passe.

Et puis, on commence à se demander comment l'humour que promet la 4ème de couverture peut apparaître malgré toute l'hémoglobine à laquelle le lecteur doit faire face.

Et bien, je n'ai pas de réponse. Tout ce que je sais c'est que, malgré tout, les pièces du puzzle se mettent peu à peu en place et l'auteure parvient à mêler les différents genres avec beaucoup de talent.

 

Avec ce livre, j'ai éprouvé beaucoup d'émotion, je me suis bien marrée et parfois et malgré la folie apparente, j'ai cru à chaque page sans jamais pouvoir refermer le livre.

Les personnages sont parfois spéciaux mais même si parfois j'ai eu envie, pour des raisons que je n'évoquerai pas pour ne pas gâcher la surprise, de mettre une bonne paire de gifles à mémé Cornemuse, j'ai éprouvé beaucoup de sympathie pour eux tous.

 

Comme dans tout polar que j'aime on retrouve une bonne dose d'hémoglobine, des meurtres horribles mais aussi l'évolution de petites vies dans la grande vie de la ville. Et puis, il y a ce petit quelques chose des contes de fées de notre enfance revisités (on le voit dès le titre) qui n'apporte qu'un petit plus dans la folie générale du bouquin.

Le livre n'est pas très gros et se lit d'une traite même si, une fois à la fin, on a l'impression d'avoir avalé un pavé tant l'auteure nous livre là un concentré de tout.

 

Bref, j'ai passé un très bon moment avec ce livre et je n'hésiterai pas à lire d'autres romans de Nadine Monfils qui, à mon avis, doit nous réserver de belles surprise dans chacun de ses ouvrages...

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 08:52

Raphaël et Ivan sont tous deux amateurs d'opéra et de grosses cylindrées,experts en arts martiaux;le premier est flic, le deuxième nez en parfumerie.Il n'y avait aucune raison que leurs chemins se croisent,jusqu'à l'avènement d'une série de meurtres ponctuée de mystérieux Haïkus...

 

Raphaël est un jeune lieutenant arrivant tout juste à Nice. Il vit seul avec sa fille et pratique les sports de combat. Mais voilà qu'un homicide vient tout changer. Sur le cadavre, un étrange poème : un haïku. Alors, pour Raphaël, l'heure est au voyage pour retrouver le coupable. Voyage physique mais voyage culturel aussi pour retrouver un meurtrier qui entrainera Raphaël très loin...

 

Je remercie tout d'abord l'auteur qui a eu la gentillesse de me permettre de lire son roman.

 

Vous commencez à me connaître et vous savez que je ne résiste pas à un bon thriller. Ce roman-ci ne fait pas exception à la règle et je me suis délectée de l'histoire de Raphaël qui m'a permis de passer un très bon moment.

J'avoue qu'au début j'ai eu un peu peur de ne pas aimer ce roman car il me semblait bien décousu mais ce ne fut qu'une impression très brève et je suis très vite rentrée dans le rythme très soutenu que nous offre l'auteur.

 

Avec beaucoup de poésie dans la plume, Eric Calatraba nous propose un thriller époustouflant qui tient en haleine sans aucune difficulté et qui nous offre mille et une infos sur la culture nippone que nous connaissons fort peu. Je le reconnais, j'ai appris beaucoup de choses au fil des pages, pour mon plus grand plaisir.

J'ai redécouvert avec joie le fonctionnement des kaïkus et j'ai éprouvé l'envie de me replonger dans l'univers de la musique classique et de l'opéra.

 

Je suis arrivée à la fin du livre sans l'avoir vu filé et la fin en apothéose convie à lire le tome 2 sans plus attendre. Cependant, je relirai auparavant le tome 1 après l'avoir imprimé pour l'avoir en format papier car il me semble que nous perdons beaucoup à la lecture en lisant sur ordinateur (moi en tout cas).


Je conseille donc cette lectures aux amateurs de sensations fortes et de bonne littérature. Rendez-vous ici pour vous le procurer.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 09:20

"Alors il lui raconta tout, avec une joie féroce, et toute cette gloire qu'il venait de vivre, qui continuait à l'envelopper de son cocon douillet, qui lui était nécessaire, certes, qu'il ne réfutait pas, bien au contraire, lui semblait bien mièvre, bien peu de chose, à vrai dire presque rien, par rapport à la rage qui grondait et exultait en lui au fil de son récit et de ses souvenirs... Le bruit des vertèbres qui craquaient ; l'explosion du crâne sous sa chaussure; le scalpel qui s'enfonçait dans l'oeil, les oreilles découpées, les cafards qu'il faisait avaler au gosse avec son vomi, les membres déchiquetés, le sang, les viols, les meurtres, les tortures!... C'était cela, la vie!"

 

Kévin Kowinski est un flic aux moeurs bien étranges. Il se dit représentant de la loi et pourtant, il ne doit ses montées en grade qu'à une énorme chance. Et, lorsqu'il tuera une jeune femme dans le métro, il sera prêt à commettre les pires horreurs pour masquer son crime...

 

Je remercie tout d'abord l'auteure et Janyce de la Société des écrivains grâce à qui j'ai pu découvrir cet incroyable roman.

 

Ce  roman est polar mais un polar bien différent de ce que l'on peut connaitre. En effet, le lecteur sait dès le début qui est le coupable. De plus, le roman est écrit du point de vue du tueur en question et on suit le flic pourri dans ses démarches pour s'en sortir. Que dis-je "ses démarches" ? Plutôt ses magouilles ! (si je puis m'exprimer ainsi).

 

Il est assez particulier de lire un roman en P1 et de n'éprouver aucun attachement au personnage qui parle. Pire. D'éprouver une réelle haine pour le personnage en question. Je ne crois pas m'être déjà, au cours d'une lecture, sentie si loin d'un personnage qui raconte sa propre histoire. Parfois, j'ai eu envie de cogner les quatre murs et, surtout, de cogner le flic.

 

L'auteure maitrise parfaitement son sujet et sait nous faire éprouver mille émotions au cours de notre lecture. La colère, bien sûr, mais aussi l'angoisse et la pitié (parfois).

De plus, Amy Shark place son roman dans un monde futuriste et même si cet aspect n'est pas très présent au début, cela donne un réel plus à l'ensemble.

 

Une fois que l'on commence le roman, il est tout simplement impossible de le lâcher avant de l'avoir fini et l'auteure maitrise également un crescendo dans les horreurs commises par Kévin ce qui ne laisse pas le lecteur indifférent et ce qui l'entraine malgré lui dans un histoire monstrueuse.

L'histoire ne manque pas d'originalité. L'écriture de l'auteure est prenante et magnifique.

 

Vous l'aurez compris, je vous conseille vivement la découverte de ce polar un brin différent de ce que l'on connait. Vous m'en direz des nouvelles !

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 08:46

Un appel anonyme conduit la police jusqu’au corps mutilé de Selena, une jeune professeur de piano. Très vite, dans ce marais préservé, sous les échangeurs de Los Angeles, trois autres cadavres de femmes sont découverts. Point commun : leur main gauche a été tranchée. Alex Delaware et Milos Sturgis se penchent alors sur le passé surprenant de Selena, qui jouait du piano lors de parties fines.

 

Dans un marais protégé, une jeune femme professeur de piano est retrouvée morte de même que trois autres jeunes femmes. L'une jouait du piano, les autres avaient des moeurs peu reluisantes. Toutes travaillaient dans des soirées peu recommandables. C'est en se penchant sur le passé de ces femmes que les inspecteurs découvriront la vérité.

 

C'est ma tante, passionnée comme moi de polars, qui m'a prêté ce roman. Je ne connaissais pas du tout l'auteur et je n'allais pas laisser passer cette occasion de le découvrir.

 

Je me suis très facilement laissée embarquée dans cette enquête où, une fois encore, nous nous retrouvons face aux horreurs que peuvent faire les hommes et face aux vies que peuvent avoir d'autres personnes, des vies choisies ou non qui, quoi qu'il en soit, peuvent amener à faire des erreurs ou à regretter...

 

Malheureusement, j'ai trouvé le livre un peu décousu entre les chapitres et, je le reconnais, je referme le livre avec un goût de déception. Non pas parce que je n'ai pas aimé mais parce que j'ai le sentiment de ne pas avoir tout compris. Sans doute pas à cause de l'auteur dont l'écriture est très prenante mais à cause de moi.

L'enquête est en effet complexe et peut-être n'était-ce pas le bon moment pour moi pour découvrir ce roman.

 

En tout cas, j'ai à plusieurs reprises été bouleversée par les histoires de ses femmes. J'ai essayé de les comprendre, de me mettre à leur place. Et, même si je n'y suis pas toujours arrivée, j'ai parfois laissé échapper un petit soupir en imaginant ces femmes qui, de par le monde, peuvent avoir une telle vie.

 

L'auteur parvient malgré tout à nous tenir en halaine jusqu'à la fin de son roman et la fin ne manque pas de surprendre tout en étant très belle.

J'ai un autre roman de l'auteur quelque part dans ma pal et je serai très heureuse de le lire à l'occasion. J'attendrai toutefois un peu tout en pensant bien, cette fois, à être dans une période où je serai en mesure de bien me concentrer sur ce que je lirai.

Je vous conseille toutefois cette lecture qui nous entraine dans un univers dérangeant et poignant. Nombre d'amatteurs de polars devraient apprécier celui-ci...

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 08:34
De mal à personne

 

Installés dans les combles du palais de justice de Lyon, le commissaire Kolvair et le professeur Salacan sont, en 1920, les premiers experts. L'un est unijambiste, mélomane, rescapé des tranchées. Le second est marié, père de famille, dévoué à la criminologie. Initiateurs de la police scientifique, ils sont chargés d'élucider la mort de Firmin Dutard, riche industriel tué à l'arme blanche. Les premières conclusions révèlent que le meurtrier mesure un mètre vingt-huit : la taille du fils de la victime, celle de nombreux enfants... Parricide ? Crime crapuleux ? A une époque où les colonies pénitentiaires pour mineurs délinquants sont des bagnes pour enfants qui n'avouent pas leur nom, à une époque où la science n'a pas les moyens de ses intuitions, le commissaire Kolvair devra remettre en question ses rares certitudes pour faire la vérité sur cette affaire...

 

Alors que les inspecteurs de la police scientifique de Lyon vivent leur vie, Firmin Dutard, un riche industriel, est assassiné. Il est temps pour le commissaire Kolvair et le professeur Salacan de reprendre du service. Ils découvrent bientôt que l'angle de la blessure mortelle ne peut mettre en cause qu'un enfant. L'enquête prend alors une toute autre tournure.

 

Je remercie tout d'abord ma copine Claire qui m'a prêtée ce livre. J'avoue que je l'avais repéré à sa sortie mais je n'avais pas encore franchi le pas...

J'ai donc commencé ce livre le soir, en ai lu une trentaine de pages et le lendemain... je l'ai fini ! Oui oui, j'ai avalé les 230 pages du roman en un peu plus d'une journée ! Bon d'accord, le livre n'est pas un pavé non plus. Mais quand même !

 

Je suis tout de suite rentrée dans l'histoire. Moi qui aime beaucoup les séries telles que Les Experts, je ne doutais pas que ce livre me plairait. De plus, le thème de l'enfance que promettait la 4ème de couverture ne pouvait me laisser insensible. Un roman qui s'avèrait idéal pour moi en somme !

 

Et ce fut le cas ! Les démarches scientifiques sont présentes sans être omniprésentes, l'enquête prend des tournures parfois étonnantes, parfois terribles, on apprend aussi à connaitre Kolvair et Salacan dans leurs vies respectives. Et puis surtout, on découvre beaucoup sur le Lyon du début du siècle dernier. J'ai aimé retouver ce que je connais de Lyon et j'ai encore plus aimé apprendre de nombreuses choses sur la vie de l'époque.

 

Quant au roman lui-même, on découvre des démarches tournées vers l'avenir en opposition à une justice qui veut tout faire vite, trop vite, quitte à condamner des innocents... On découvre des pratiques à vomir tant chez les citoyens que chez les hommes de lois. J'ai parfois eu envie de hurler face à certains comportements.

 

Bref, j'ai été transportée dans ce roman, pour mon plus grand plaisir, et je le conseille aux amatteurs de polars qui découvriront là quelque chose d'assez différent de ce dont on a l'habitude. J'ai cru comprendre que l'auteur venait de sortir un nouvel opus, j'ai hâte de le découvrir.

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